Juba II avait raison, le Nil reliait bien le Maroc à l’Egypte

 

Nous parlons du désert libyque de Ténéré (Téthys), un lieu sacré qui était autrefois un océan avant de devenir habitable puis désertique, ici ce qui nous intéresse c’est la période habité et verdoyante, une période très humide où la Libye était jonché de fleuves par millier et de Mega-Lac. Cette ère mythique de la Libye verdoyante enfanté par la Déesse Ténéré est une période où l’Hespérie (Maghreb) actuel était encore cette gigantesque île de l’Atlantide entouré de mer de part et d’autre avant que la Libye s’assèche et se forme. La formation de la Libye coïncide avec l’apparition de fleuves géants, ces derniers sont les fils de la Déesse Ténéré qui enfante pas moins de 3000 Dieux-Fleuves (Potamoi) et autant d’Océanides qui rayonnent dans le monde. 

 

Les Potamoi sont les fils des Titans Océan et Téthys (Ténéré). Ils sont les frères des Océanides.

 

Dans la Théogonie, Hésiode relate qu’il existe 3 000 Potamoi et autant d’Océanides :

« Et, en effet, il y a trois mille filles rapides d’Océanos dispersées sur la Terre et dans les lacs profonds, et qui habitent de toutes parts, une illustre race de Déesses. Et il y a autant de fleuves au cours retentissant, fils d’Océanos, enfantés par la vénérable Téthys (Ténéré). Et il serait difficile à un homme de dire tous leurs noms ; mais ceux qui habitent leurs bords les connaissent tous. »

— Hésiode, Théogonie (364-370)

 

Pline selon Juba II, Source du Nil en Maurétanie :

Le Nil a sa source – autant qu’a pu le rechercher Juba – dans une Montagne de la Maurétanie inférieure, non loin de l’océan ; aussi il s’étale en un Lac qu’on appelle Nilis. Même un crocodile en fut rapporté par Juba comme preuve, et il le consacra dans le temple d’Isis à Césarée où on le voit aujourd’hui. En outre, on a observé que le Nil a ses crues en rapport avec l’abondance des pluies et des neiges en Maurétanie. Sorti de ce lac, il s’incline à couler à travers des pays sablonneux et arides, et il se cache sur une longueur de quelques jours de marche.

 

Nous apprenons que depuis l’antiquité les récits mythologiques et légendes foisonnent dans le monde méditerranéen sur le passé glorieux de la Libye, tout ces récits sont enveloppés de mystères, mais Juba II de Maurétanie le Roi érudit décide de mener son enquête et se lance dans des recherches gigantesques, il créer une brigade de fonctionnaires scientifiques chargé de partir à la recherche d’information sur la Libye. Son choix d’étudier les fleuves ténériques était un parie risqué a l’époque étant donné la désertification bien avancé du continent, pourtant il réussi a prouver que le Nil rejoins bien un fleuve du Sud marocain actuel, ce même fleuve que les âmes empruntent pour rejoindre depuis le Nil le pays des Dieux dans la religion égyptienne. En effet Juba II réussi a prouver scientifiquement une vielle croyance selon laquelle le Nil reliait un autre grand fleuve du Sud mauresques et bien que cela soit une prouesse technique étendoné la distance, il réussi l’impossible armée de son savoir et de son armée de scientifiques libyens, raillé par ses contemporains et moqué ensuite a l’époque moderne par les Barbares, la science lui donnera finalement raison. Aujourd’hui les satellites sont capable de cartographier même les restes d’anciens Lacs et Fleuves, pour les spécialistes le désert libyen contient trois fois la Méditerranée en eau et des centaines de fleuves ont été découvert malgré leur disparition. Si la technologie actuel manquait à Juba II, il réussi néanmoins a prouver un fait majeur qui influence notre vision de Ténéré même à notre époque, si autrefois personne voulut le croire, nous le croyons désormais grâce a la cartographie des Fleuves du désert libyque aujourd’hui disparu.

Laisser un commentaire