Joyeuses Neptunalia, la fête d’Anzar

 

Qui est Anzar ?

 

Neptunus (Neptune), vieux Dieu du Latium, assimilé assez tôt par les Romains au Poséidon des Hellènes, dont il absorbera presque complètement les mythes et les attributs, il est connu sous le nom de Anzar chez les Libyens qui sont les premiers à l’avoir adoré. Il semble qu’Il ait d’abord été un Dieu de l’Humidité (plus que de la Mer, dans un premier temps), et seulement plus tard de la navigation. En tant que Dieu de la Mer, on lui attribue généralement comme épouse, Salacia, la Déesse des flots salés. Anzar est un Dieu dont le culte a été connue depuis la nuit des temps par les Libyens qui le transmirent aux Hellènes, Il est le Dieu des Eaux et pas seulement de la Mer, son Royaume est le plus immense sur Terre et il est l’aîné de ses frères Akauch (Hadès, Pluto) et Amen (Zeus, Jupiter), il est le Dieu suprême des Libyens, leur Dieu vengeur, leur protecteur suprême qui déclenche de terrible cataclysme sismique et diluvien quand les libyennes font appel à son secoure, Il est aussi le Dieu le plus a l’écoute des Hommes, Il déverse sa pluie sans compter pour fertiliser la Terre et nourrir l’Humanité. Anzar déclenche aussi des tempêtes terribles pour empêcher les étrangers mal intentionnés de s’approcher des rives de la Libye.

 

Les festivités anzarites :

C’était un des Dieux les plus honorés chez les Romains, non pas tant à Rome même, mais, comme Poséidon, dans les lieux maritimes, qui avaient un grand nombre de temples élevés en son honneur, des fêtes et des jeux. Ceux du Cirque à Rome, lui étaient spécialement consacrés sous le nom d’Hippius. Chez les Libyens on organisent des spectacles équestres en son honneur appelé tafrawt qui signe “l’aile” en référence à Pégase son fils avec Méduse, aujourd’hui la tradition a changé de nom pour devenir une fête équestre avec des fusils renommé “tbaurida” en référence à “baraud” qui désigne la poudre à fusil.

 

 

On célébrait le 23 juillet des Neptunalia, avec des jeux spéciaux, soit près du Tibre, soit à Ostie, en plein air. De plus, tout le mois de février lui était consacré, soit parce que la moitié de ce mois était destinée aux purifications qui se faisaient principalement avec de l’eau, élément auquel il présidait, soit pour le prier d’avance d’être favorable aux navigateurs qui, dans les commencements du printemps, se disposaient aux voyages sur mer.

 

La genèse d’Anzar chez les Romains :

Sextus Pompée fut le premier qui prit le nom et les allures du fils de Neptune. Auparavant c’étaient le vieux Dieu Portunus et les Lares qu’on remerciait pour les victoires navales. Après Pompée, Agrippa, par ses grands triomphes maritimes, donna aux guerres navales une importance qu’elles n’avaient pas jusqu’à lui, et fonda un temple à Neptune dans le Champ de Mars, en l’honneur de la victoire d’Actium. Sur les murs du portique joint à ce temple, étaient représentées les aventures des Argonautes.

Toujours est-il que Rome a emprunté surtout à l’Hellénie (Grèce) tout le tableau si connu de la vie maritime : les Tritons, les Néréides, les Dieux et les Déesses des flots, et que ce ne sont pas là des créations nationales. Poséidon, le souverain de tout ce monde de merveilles, apparaît très tôt à Rome, avec d’autres Dieux helléniques, lors du premier lectisterne, célébré sur l’avis des livres sibyllins. Dès lors on l’adora, sous le nom national de Neptune, à la fois comme Dieu de la mer et comme Dieu des exercices équestres, tout à fait comme le Poséidon hellénique.
Tantôt il est sauvage et terrible, tantôt calme et placide, comme on l’aime dans les ports, à côté de la Tranquillité et des vents favorables. Comme Dieu des exercices équestres, il a été surtout honoré, à ce qu’il semble, au cirque Flaminius, tandis que le cirque Maxime conservait le culte du vieux Consus. C’était aussi près du cirque Flaminius que se trouvait l’unique temple de Neptune, où l’on plaça un groupe de Poséidon, de Thétis et d’Achille, dû au ciseau de Scopas. On ne possède que fort peu de représentation antiques de Neptune.

 

Les poètes lui donnent un air farouche, des traits exprimant la force et la virilité, une chevelure ruisselante d’eau de mer, et l’arment d’un trident, instrument de pêche, dont il frappait aussi les flots pour les soulever. Neptune avait pour attributs le dauphin, le cheval, qu’il avait fait naître, selon la mythologie, dans sa lutte contre Minerve, et on lui consacrait le pin, qui croît sur les rivages.

Le nom de Neptune était Nethuns ou Nethunus chez les Étrusques. Mais on ignore quelle est la véritable étymologie du nom de Neptune; nous ne citons que pour mémoire celle de Cicéron, qui le dérive de nare, et celle de Varron, qui le fait venir de nubere. L’étymologie de “Poséidon” aussi semble fausse, étant donné qu’il s’agit d’un Dieu libyen à l’origine il faudrait creuser dans cette direction pour comprendre sa signification.

 

La fête des Neptunalia :

Les Neptunalia sont une fête religieuse romaine célébrée en l’honneur de Neptune, Divinité des Eaux, au milieu de l’été, pendant deux jours à partir du 23 juillet.

D’après Varron, les Romains construisaient à cette occasion des tonnelles de bois vert pour se procurer de l’ombre. On immolait un taureau à Neptune. Les Neptunalia jouaient un rôle de prévention des effets néfastes de la canicule.

Cette fête était célébrée sous l’Empire: une ode d’Horace fait référence à ces fêtes et l’on sait qu’à l’époque chrétienne on célébrait encore les Neptunalia près des sources.

C’était une fête célébré à Rome pendant la chaleur et la sécheresse de l’été, les citoyens priaient Neptune en le suppliant de mettre un terme à la canicule. Dans l’ancien calendrier, ce jour est marqué comme Nept. ludi et feriae , ou Nept. ludi , dont Leonhard Schmitz a conclu que le festival a été célébré avec des jeux ( ludi). En ce qui concerne les cérémonies de ce festival, rien n’est connu, sauf que les gens construisaient des huttes de branches et de feuillages ( umbrae , selon Festus , sous “Umbrae”), où ils se régalaient, buvaient et s’amusaient ( Horace Carmina iii .28.1, etc., Tertullien De Spectaculis (“Sur les Célébrations”).

 

Joyeuses Neptunalia à tout les abonnés et visiteurs de Maroc Atlantis !

En effet ce jour ne doit pas être comme n’importe lequel, bien qu’il s’agisse d’une fête romaine, nous devons l’honorer comme une fête à notre Dieu suprême et en faire deux jours de fraternité entre Méditerranéens des deux rives. Il faut vous vêtir de vos plus beaux vêtements, vous parfumer et festoyer, offrir des cadeaux à vos proches et surtout aux Femmes car notre Dieu les aime beaucoup. Si vous pouvez sacrifier un  boeuf faite le, sinon mangez juste de la viande de l’animal en question avec vos proches, cependant ne pas en consommer et faire un sacrifice est préférable. 

 

 

 


Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Neptunalia

https://en.wikipedia.org/wiki/Neptunalia

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