Les chiffres libyens

L’origine de ces 10 chiffres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0) a fait l’objet de plusieurs études de recherche.
Les Nordiques appellent ces chiffres “les chiffres arabes” alors que les vrais arabes ne les connaissent pas et n’utilisent pas ces chiffres, leur origine est nullement arabe. Ces chiffres sont en réalité libyens, ils auraient été inventés à Béjaia (Bougie), en Kabylie puis auraient été exportés en Europe. On raconte en effet que le mathématicien italien Leonardo Fibonacci (né en 1171, décédé en 1250) avait étudié auprès de professeurs kabyles à Béjaïa, en Kabylie, ramena à Pise, en Italie, en 1198 une partie de leur savoir et publia, en 1202, le Liber Abaci (Le livre du calcul), un traité sur les calculs et la comptabilité fondée sur le calcul décimal.

A cet effet on peut remarquer une similitude de ces tracés avec l’alphabet libyen millénaire, le Libyque :

Le vocabulaire des nombres en libyen :

Les Chiffres Libyens
Les chiffres libyens à l’origine des chiffres modernes.

(Version kabyle des chiffres avec correction, il existe des variantes pour tout les langues libyens selon les pays).

0 : ilem / ulac
1 : yiwen (masc), yiwet (fém)
2 : sén (masc), snat (fém)
3 : krad
4 : koz
5 : sem / semos
6 : sed / sedéss
7 : sa
8 : tam
9 : tza
10 : mraw
11 : mraw yen
12 : mraw sén
13 : mraw krad
14 : mraw koz
15 : mraw sem
16 : mraw sed
17 : mraw sa
18 : mraw tam
19 : mraw tza
20 : werrem
21 : werrem yiwen
22 : werrem sén
23 : werrem krad
24 : werrem koz
25 : werrem sem
26 : werrem sed
27 : werrem sa
28 : werrem tam
29 : werrem tza

30 : kradet
40 : kozet
50 : semmuset
60 : seddiset
70 : sat
80 : tamet
90 : tzat

100 : twinés / timed’é
200 : snat twinés
300 : krad twinés / krat’ tmad
400 : koz twinés
500 : semos twinés
600 : sdes twinés
700 : sa twinés
800 : tam twinés
900 : tza twinés

1 000 : aggém
2 000 : snat aggém
3 000 : krad aggém / krad’ wafd’an
4 000 : koz aggém
5 000 : semos aggém
6 000 : sdes aggém
7 000 : sa aggém
8 000 : tam aggém
9 000 : tza aggém
10 000 : mraw aggém
20 000 : werrem aggém
30 000 : kradet aggém

100 000 : twinés aggém
1 000 000 : lfedh
1 000 000 000 : lfedhgim

Les nombres libyens sont de moins en moins utilisés mais ils sont toujours employés par les Atlantes (Chleuhs de l’Atlas) et les Ténériens (Touaregs). Ils sont purement libyens, sans emprunt à la langue arabe ou française. Selon R. Achab, “au niveau lexical, les parlers touaregs sont considérés comme étant “les plus purs” par les néologues berbères”.


Source : http://tessa008.blogspot.com/2015/07/les-chiffres-berberes.html

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