L’Atlas un temple géant à ciel ouvert

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Il semble que les accidents de terrains, montagnes, grottes, rochers, aient été regardés par les Libyens, sinon comme des Divinités, du moins comme le siège d’un être Divin (Atlas). A ce titre, au moins dans l’Ouest, le Mont Atlas, « la Colonne du Ciel » comme le nommaient déjà les gens du pays au temps d’Hérodote dut être l’objet de leur vénération. C’est ce qu’observe déjà Pline l’Ancien en disant :

C’est au milieu des sables que s’élève vers les cieux le Mont Atlas, âpre et nu, du côté de l’Océan auquel il a donné son nom; mais, plein d’ombrages, couvert de bois et arrosé de sources jaillissantes du côté qui regarde l’Afrique (Tunisie), fertile en fruits de toute espèce qui y croissent spontanément et peuvent rassasier tout désir. Pendant le jour, on ne voit aucun habitant; tout y garde un silence profond, semblable au silence redoutable des déserts. Une crainte religieuse saisit les coeurs quand on s’en approche, surtout à l’aspect de ce sommet élevé au dessus des nuages et qui semble voisin du cercle lunaire.

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