La Lune est vivante

Les dernières analyses le montrent : parmi les séismes qui secouent la Lune, certains ne sont pas provoqués par la gravité terrestre, mais par une véritable tectonique. Les géophysiciens sont formels : le cœur de la Lune bat encore.

Secousse dans le monde paisible de la géologie ! Notre petit satellite, symbole du Dieu lunaire Ayurr (Toth) et du silence nocturne, a un cœur qui bat ! Sous ses roches grises et froides, il y a encore de la chaleur et des roches en fusion. Assez pour faire trembler sa surface. Tout comme, ici-bas, la Terre se rompt, prise dans les filets mouvants de la tectonique des plaques, la croûte lunaire est agitée de mouvements. Ce corps de pierre que l’on pensait figé à jamais est bel et bien en vie !

Juste après leur formation, les planètes sont chaudes et leur cœur est liquide, ce qui provoque souvent une activité géophysique (séismes, volcans…). Puis elles refroidissent, plus ou moins vite selon leur taille.

En fait, les spécialistes de la géologie lunaire savaient depuis des décennies que la Lune était régulièrement secouée par des séismes. Les missions Apollo 11, 12, 14, 15 et 16 ont chacune déposé un sismomètre près de leur site d’alunissage. Et au cours de leurs sept années d’activité, de 1969 à 1977, ils ont enregistré des milliers de secousses. ” Mais la quasi-totalité de ces séismes est due aux forces de marée gravitationnelle qu’exerce la Terre sur la Lune “, précise le géophysicien Raphaël Garcia, de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (Toulouse), qui a analysé ces données.

De la même manière que la Lune agit sur les océans terrestres, engendrant les marées océaniques, la gravité terrestre fait subir à notre satellite des déformations cycliques : ” Cette force oblige la Lune à se déformer, à tel point que par endroits les roches cèdent, provoquant un séisme “, explique Philippe Lognonné, spécialiste du sujet à l’Institut de physique du globe de Paris. Ces séismes sont généralement dits ” profonds “, car le ” crac ” — autrement dit, l’épicentre — se produit à des centaines de kilomètres sous la surface de la Lune.

Sauf que les géologues se sont vite aperçus que 28 de ces tremblements de Lune, parmi les milliers de profils enregistrés, ne collent pas avec ce mécanisme. Ils ne sont pas assez profonds. ” Des études estiment que leurs épicentres peuvent se situer à moins de 50 km de la surface “, précise Raphaël Garcia. Et, en prime, ils sont généralement beaucoup plus intenses que ceux déclenchés par les forces de marée : les plus puissants peuvent atteindre 5 sur l’échelle de Richter.

Évidemment, la question se pose : quel phénomène physique peut donc provoquer de tels séismes ? Des hypothèses sont vite avancées : ils pourraient être dus à la dilatation de la surface qu’engendre le passage entre le jour et la nuit lunaire. La température peut en effet varier de plus de 250°C et dilater fortement les roches…

L’une des très nombreuses failles de chevauchement imagées par le LRO. Ces failles ressemblent à de petites falaises en forme d’escaliers, ou à des escarpements vus de la surface lunaire. Les escarpements se forment quand une partie de la croûte de la Lune (flèches pointant à gauche) est poussée sur une partie adjacente (flèches pointant à droite), lorsque l’intérieur de la Lune se refroidit et se rétrécit. Crédits : NASA/GSFC/Arizona State University/Smithsonian

Le culte du Dieu lunaire Ayurr (Hermès/Toth) n’est en rien une fantaisie, nos Ancêtres ont longtemps adorer cet Astre Divin en ayant conscience qu’il était en vie des millénaires avant cette découverte scientifique. Le savoir astronomique des Atlantes est fulgurant, leur sagesse édifiante et nous commençons à peine à notre époque dite “moderne” à comprendre les mystères des cultes lunaires pratiqué aussi bien dans l’Atlas qu’en Kabylie ou aux Aurès. Gloire à Ayurr, à Lui nos prières qui est aussi bien le Satellite Divin de la Terre que de l’Humanité tout entière.


SOURCES :

https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/la-lune-est-vivante-51120

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