Le rituel de l’emmaillotement libyque

 

Dès la naissance, le nourrisson est saucissonné dans un lange serré, seuls la tête et les pieds restant à l’air libre : cette compression vise à modeler les parties du corps que l’on souhaite affiner. On desserre progressivement les liens, libérant d’abord la main droite : en bloquant son bras gauche, on l’oblige à se servir de l’autre main car les gauchers sont mal considérés dans la Rome antique. Il subit également des bains d’eaux froides accompagnés de massages vigoureux, toujours pour façonner et modeler son corps. Pourtant bien que romaine, cette tradition leur vient des Libyens qui l’aurait transmise à ces derniers, tradition que l’on retrouve d’ailleurs chez les Amérindiens d’Amérique du Nord dont les Atlantes (Maghrébins) étaient les seuls a avoir eu un contacte avec eux, bien avant l’anéantissement de l’Atlantide et les découverte des colons espagnols.

Cette façon de langer les nourrissons avec des bandelettes blanches du pied jusqu’au ventre pour éviter qu’il ne bouge est typiquement libyenne. Après être langé de la sorte la mère fait des signes de croix avec ses avant-bras sur le ventre du bébé. Certains y voit un culte de la croix et une christianisation de ces pratique sous l’influence latine (romaine sémitisé), pourtant la croix n’est pas un symbole chrétien, c’est un très ancien héritage méditerranéen qui renvoi au culte de Jupiter (Amon). Il est aussi probable que cette croix tracé sur le nombril du nourrisson est une forme de protection divine, d’incantation libyque à Ammon.

Pourquoi emmaillotait-on les petits ainsi ?

Hormis ces vertus sécurisantes pour l’enfant en l’absence de la mère, c’est une coutume hérité des anciens libyque, elle a un rôle sacré, celui de préparer la transition à la vie humaine, mais aussi un rôle sanitaire. En effet dans la Rome antique, à la naissance, l’enfant recevait des soins pour son nombril, avec un linge imbibé d’huile, aidant à la cicatrisation. Ensuite, il était emmailloté, selon soit la technique en spirale ou en rectangle. Partie intégrante de l’éducation romaine, l’emmaillotement a une signification particulière. Les Romains considèrent l’enfant proche de l’état animal. En emmaillotant le bébé, il passe de la position fœtale à la verticale, ce qui l’humanise. Cette tradition s’est répandue sous différentes formes en Europe où elle fut observée jusqu’au début XX ème siècle dans certaines régions européennes et bien avant en Amérique.

Qu’en disent nos Mères ?

Selon la tradition oral, cette tradition avait pour but que l’enfant ne se griffe pas, car encore trop jeune pour comprendre que ses mains lui appartienne, bien sûr la raison principal c’est la stature physique, les gens avaient peur que leurs enfants soient atteint de difformité, cherchant à façonner une future stature droite d’homme honorant la création divine.

Laisser un commentaire