Massinissa l’allier de Rome contre Carthage

 

De son vivant Massinissa a toujours été un loyal allié de Rome, participant à l’effort de guerre en envoyant des armées soutenir nos cousins méditerranéens en Europe et en Asie. Même après sa mort ses successeurs continuèrent de soutenir Rome pour la simple raison que la Méditerranée est une famille qui lutte pour un même idéal civilisationnel, d’ailleurs c’est en Hellénie (Grèce) qu’il enverra ses fils faire leurs études et la langue hellène et romaine furent parlé dans son royaume en plus du libyen et du punique. Malheureusement les historiens de l’histoire officiel n’arrivent pas à concevoir l’idée que fut un temps où les Atlantes (Maghrébins) aimaient les Romains et les Hellènes, pour eux nous restons de façon caricaturale lié à l’Orient et donc forcément ami des Puniques (Orientaux) comme nous le serions des Arabes aujourd’hui. Tout ceci est un regard néocolonial sur l’histoire de la Numidie de Massinissa, car bien au contraire, c’était un Roi déterminé à libérer l’Afrique (Tunisie) de la colonisation et de la domination phénicienne (orientale). Les Carthaginois à l’instar de leur héritier arabo-musulmans qui ont fondé Kairwan sont de nature perfide et ont sentis le vent tourné, la main de Sophonisbe fut donné à Massinissa pour calmer ses velléités patriotiques. Nous connaissons tous la célèbre phrase prononcé par Massinissa qui dit : “l’Afrique aux Africains”, elle témoigne d’une profonde volonté anti-punique et non d’un esprit anti-romain comme le laisse à penser les historiens mystificateurs. La fin de son règne sera marqué par la guerre contre les Phéniciens et la volonté de reprendre l’Afrique (Tunisie) aux Orientaux, cependant son combat contre l’occupant “sémite” n’était pas guidé par une haine raciale, mais politique, puisque lui même aimait Sophonisbe et a donné des noms phéniciens à ses enfants, sans oublier que le punique était la langue d’état dans sa cour royale. En d’autre terme Massinissa fut un génie stratégique et civilisationnelle, il savait parfaitement faire la différence entre ses sentiments et les intérêts de son peuple. Bien sur il ne cautionna pas pour autant la destruction de sa culture par les Carthaginois et rétablit rapidement les usages et les coutumes libyques de ses ancêtres après 800 ans d’occupation phénicienne, il tira son peuple du chaos instauré par l’occupant et les encouragea a revenire vers les villes et cultiver. 

D’autres exemple comme Maysara le tingérois  porteur d’eau devenu Roi et qui chassa les Arabes de l’Atlantide sont à mettre en parallèle avec Massinissa même si ce dernier n’a pas abolis la religion de l’occupant, il permit néanmoins à plusieurs peuples et tribus libyennes de préserver leurs cultes et usages menacé par l’occupation arabe. La reconquête des terres libyennes par Maysara jusqu’aux portes de l’Egypte obligea les Arabes a voire une attitude beaucoup plus diplomatique pour amadouer les velléités patriotiques du souverain libyen et de ses armées de révoltés. La trêve permit aux armées caliphales arabes de se reconstituer et de redevenir une menace future après la mystérieuse mort (assassinat) de Maysara. Il en est de même pour Massinissa fut amadoué par son mariage avec Sophonisbe, alors qu’il pouvait conquérir Carthage et mourut mystérieusement avant d’avoir pu aboutir sa reconquête des terres libyennes.

Aujourd’hui nous devons démystifier notre histoire et sortir du regard néocolonial caricatural du numide ennemi de Rome, car bien au contraire nos peuples ont bien plus en commun avec Rome qu’avec Carthage ou Damas, une relecture aux allures révisionnistes est plus que nécessaire à la compression de ce que nous sommes et de ce qu’on été nos héros de la reconquête, que ce fut Maysara ou Massinissa.

Ce qui est aujourd’hui scandaleux c’est d’entendre les descendants de numides aimer Carthage (colonie orientale), Hannibal et se réclamer de Massinissa, c’est en quelque sorte comme aimer la Shoah, Hitler et se réclamer de Theodor Herlz. Pire encore, nous sommes face à un syncrétisme politique avec l’arrivée du mouvement néopunique (amazirisme) qui n’a pas démérité son nom et qui considère l’occupant phénicien comme étant autochtone (càd libyen) et les Cananéens (Phéniciens) comme leurs ancêtres par le Roi cananéen (palestinien) Mazigh, d’où la terminologie hébraïque de “Am-Mazigh” (en hébreu : “peuple de Mazigh”). Non seulement il y a là une grave erreur idéologique, puisque nous le savons, Carthage était l’ennemi des Africains et des Libyens en général, mais l’identité défendu par Massinissa a été abandonné au profit d’une origine biblique orientale qui rejoint celle des Carthaginois et que combattait nos ancêtres. 

 

 

Une chose est sur, le mouvement néopunique pro-carthage et levantin amazir a trahis le combat de Massinissa et utilise son image pour asseoir leur propagande éhontée. Massinissa qui c’est battu pour défendre l’identité libyenne des autochtones a finalement été détourné et utilisé comme un personnage punique opposé à Rome et anti-romain, rien que de voir ça notre Héro doit se retourner dans sa tombe.

Cependant nous pouvons rétablir la vérité historique, le rôle et l’identité de Massinissa ainsi que son alphabet, car pendant que nous parlons du “tifinagh”, nous abandonnons l’alphabet africain utilisé sous son règne et retrouvé dans les ruines antiques de Daugga au nord de la Tritonie. Ce n’est qu’une question de volonté et de moyen, cependant pour y arriver, le mouvement néopunique doit disparaître.

 

Brûlons le néopunisme !

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