Les tanagras ces statuettes voilées portant tarazal

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Un (ou une, indifféremment) tanagra est une statuette de terre cuite apparue aux ive et iiie siècles av. J.-C.. D’un travail très fin, elle représente une femme ou un enfant. Au figuré, le nom est ainsi attribué à une adolescente ou une jeune femme remarquable par sa grâce et sa finesse.

Le terme « tanagra » fut inventé au xixe siècle pour désigner les statuettes qui venaient d’être trouvées en 1870, par centaines, dans la nécropole mycénienne de Tanagra, une antique cité grecque de Béotie. Mais on sait aujourd’hui que le véritable foyer de création de ces tanagras était Athènes. Ce genre artistique, porteur des valeurs grecques, dépassa largement les frontières de ces régions pour se diffuser dans tout le bassin méditerranéen sur les pas d’Alexandre le Grand, en Grèce bien sûr, mais aussi d’Anatolie jusqu’en Cyrénaïque, en passant par l’Égypte.

Ces statuettes votives en terre cuite, dont certaines, pleines et modelées à la main, remontent à -600, représentent au départ essentiellement des animaux stylisés et des divinités avec leurs attributs. Les figures étaient colorées par application d’argile.

Puis les artisans ont moulé la partie antérieure des statuettes, qui seront évidées à partir du milieu du ve siècle av. J.-C. afin d’obtenir une meilleure cuisson. Les moules permettent aussi une fabrication en nombre. À partir du ive siècle av. J.-C., les statuettes représentent des patriciennes, des danseuses, des éphèbes et des enfants dans un style de plus en plus réaliste. Les œuvres produites sont peintes.

Les figurines et moules de Tanagra étant exportés, les figurines sont produites tout aussi bien à Myrina, qu’à Alexandrie.

Le musée gréco-romain d’Alexandrie en possède une collection remarquable.

Capture chapeau

Les statuettes que l’ont nomment “tanagras” rappel beaucoup les femmes maures, particulièrement de Tingé (Tanger), mais aussi l’ensemble méditerranéen qui portaient déjà le voile et le pétase (petasos) bien avant l’islam. Ceci prouve bien que tarazal (pétase) fait partie de la culture méditerranéenne, mais aussi que le voile chez les femmes n’a rien d’islamique et qu’il est antérieur à la religion adamique arabe, on pourrait dire que les premiers islamiques se sont inspiré de notre culture.

Voici un exemple de différentes statuettes dite “tanagras” (au pluriel) datant d’il y a -400 à -300 pour la plupart fabriqué dans la ville de Tanagra autrefois fondé par les Mycéniens à la victoire des Spartiates sur les Athéniens, ces derniers nommèrent se peuple Boétiens ce qui signifie “peu cultivé” car ils étaient un peuple très versé dans la guerre et les combats de coqs.

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