Le pays de Chechonq et Massinissa importe du blé

Cet article aurait pu s’appeler « l’ancien grenier de Rome importe du blé », mais il n’est pas certain que le message aurait atteint nos lecteurs, en effet il s’agit là d’une catastrophe économique sans précédent pour le pays de nos Ancêtres, qu’ils nous ont légué en très bonne état. L’actuelle Algérie au même titre que l’Egypte en tête et le Maroc pas si loin derrière, ancien grenier à blé de l’Empire Romain, mais aussi pays berceaux de la révolution agricole du néolithique, importent du blé alors qu’ils ont toujours été en accédant de blé dans leur histoire. Les premières cultures furent à l’origine de bouleversements majeurs pour les sociétés humaines avec la néolithisation, c’est l’arrivé des libyco-berbères en Europe. En effet, l’homme pré-européen que nous appelons « libyco-européen » sachant produire sa propre nourriture, sa survie devenait moins dépendante de son environnement, va exporter sa technologie agricole dans tout le bassin Méditerranéen en colonisant l’Europe proto-historique. L’agriculture marque aussi le début du commerce et de la sédentarisation, symbole de l’héritage libyque et berbère égyptien. Aujourd’hui beaucoup ont oublié la caractère sacré du blé et son lien profond avec le pays des « Eggledn » (Dieux).

Plus grave encore que la dimension historique et ésotérique du blé, c’est la baisse de la productivité de ce dernier en terre libyenne…

Egypte 1er importateur mondial de blé, Algérie 3eme et Maroc 11eme.

En 2020/2021, le continent libyen pourrait être le premier importateur mondial de blé. Cette situation inédite depuis trois ans est notamment liée à la chute de la production de certains pays de la région. L’Egypte sera toujours le moteur des importations avec 43 % du total des achats réalisés.

En 2020/2021, la Libye (Afrique du Nord) pourrait devenir le principal pôle d’importation mondial de blé, une première depuis trois campagnes. C’est ce qu’estime le Département américain de l’agriculture (USDA) dans ses dernières prévisions pour le marché céréalier, publiées en mai 2020.

En effet, les achats de la céréale pourraient grimper à 29,7 millions de tonnes, soit 7,4 % de plus que la saison précédente durant la campagne démarrant en juillet 2020. Ce niveau d’importation placera la région devant l’Asie du Sud-Est, la Nigérie (Afrique subsaharienne) et le Moyen-Orient, les autres moteurs de la consommation mondiale de blé.

Au Maroc, les volumes importés devraient atteindre un chiffre record de 5,8 millions de tonnes en raison notamment d’une production prévue en baisse de 33 % durant ladite saison sur fond de sécheresse. Dans cette perspective, l’exécutif a déjà prolongé la suspension des droits de douane appliqués au blé tendre jusqu’à la fin de l’année.

Du côté de la Tunisie, une hausse du tiers des importations à 2,5 millions de tonnes de blé est escomptée du fait également d’une importante contre performance de l’appareil de production. En Algérie, le volume importé devrait augmenter de 15,3 % à 7,5 millions de tonnes en 2020/2021. Il faut noter que cette dernière prévision reste teintée d’incertitudes en raison de la baisse des réserves de devises étrangères du pays, liée à la crise économique engendrée par le coronavirus.

En Egypte, principal importateur mondial, les volumes devraient être presque stables en 2020/2021, les achats devant se situer autour de 13 millions de tonnes selon l’USDA.

L’échec du modèle agricole adamique

Depuis l’arrivé de l’adamisme en Libye nos Peuples sont soumit à un modèle agricole contestable qui a éloigné les hommes des champs agricoles au profit des champs de bataille, il faudra attendre l’Andalousie mauresque pour voir émerger un semblant d’agriculture ingénieuse, qui finira vite par être balayé par la pensée adamique qui relègue le paysan au statue d’homme de seconde zone.

L’agriculture dans la culture adamique est à la fois une occasion de culte à EL qui interdit avec la « chmitta » de travailler la Seth-ième année, d’où l’appelation « année sabbatique », mais aussi de faire travailler des esclaves et des étrangers à leur place dans les champs, tout en faisant semblant de venir prendre quelque photo souvenir sur place, pour son image de marque. Un système donc qui se veut prédateur mais aussi exploitant vis à vis de faible et qui ne produit que ressentiment et misère social. En effet la main qui n’a jamais travailler dans un champs, ne peut connaître la valeur de la nourriture et se comportera comme un enfant gâté devant les biens magnifiques que nous accorde la Déesse Terre-Mère, voilà pourquoi un tel système ne peut fonctionner, surtout si les esclaves reprennent leur liberté et c’est tout à leur honneur. Il est inacceptable de concevoir une immigration ou une société de classe où l’étranger viendrait labourer et récolter pour une élite autochtone qui les payent mais refuse de travailler leur propre terre, c’est aussi insensé que c’est dangereux et déviant pour la santé mentale et physique humaine. Au même moment où les humains meurt de diabète, de maladie cardiaque et vont à la salle de sport faire de la musculation/fitness, nous avons dans l’agriculture un moyen de travailler et de faire du sport gratuitement, régler le problème de la dépendance alimentaire et les problèmes sanitaires en une seul fois. Hélas le modèle adamique combat le sport, la santé et l’indépendance, créer une société de moines bourgeois qui exploite la plèbe païenne; à qui elle enjoint le culte du marchandage comme unique voit de développement. Ce modèle adamique a été pensé pour la Phénicie qui est un continent qui se situe entre tout les grandes civilisations industrieuses, n’ayant pas besoin de travailler, ayant par nature un statue de Peuples marchants, il était évident que l’économie des caravanes étaient préférable au développement agricole. Cependant imposer le modèle adamique en terre d’Egypte, au pays de Juba et de Massinissa est une grave erreur, car Nous sommes des peuples industrieux et le berceau de l’agriculture, ainsi le modèle adamique ne convient qu’aux Phéniciens (IsraEL, Jordanie, Liban, Arabie Saoudite).

Le modèle agricole moderne ne vaut pas mieux

Malgré le courage et l’abnégation des Peuples Libyens, nos frères d’Algérie sont trompé par un système agricole qui les ruines et ne leur rend pas la véritable valeur de leur labeur.

Nous devons être honnête avec nous-même, l’Algérie et la Tunisie sous Massinissa dans l’antiquité était mobilisé pour travailler dans les champs, produire un maximum de blé et cela pour fournir à son Peuple largement de quoi le nourrir et avoir un excédant qu’ils exportaient vers l’Europe. Sous Massinissa la Numidie était tellement riche en blé, que ce grand monarque a envoyé des aides en Hellénie pour soutenir les Hellènes lors des grandes famines.

Comment sommes nous passé de pays du blé à importateur ?

Tout simplement en appliquant un système agricole moderne, qui consiste a surconsommer de façon anarchique, à exploiter les paysans, dévaloriser le travail manuel et spéculer sur la vrai valeur du blé. De plus l’Algérie comme l’Egypte ont accueilli à bras ouvert le communisme, une idéologie supposé industrielle qui pour l’époque passait pour avant-gardiste et qui s’est avéré une ruine totale pour les pays qui l’ont adopté. Le choix de l’industrialisation à tout prix, au détriment de l’agriculture a ruiné nos pays et transformé notre modernisation en prison moderne dont nous sommes tributaire. Ni l’exploitation barbare du sud algérien désertique, ni l’acharnement à utiliser les dernières technologies agricoles ne feront revenir l’Algérie à l’époque prestigieuse de Massinissa.

Un début de solution au Maroc

Bien que piégé dans le modèle moderne, le Maroc réussi un mélange audacieux entre tradition et modernité, le juste milieux entre catastrophe agricole moderne et agriculture ancestrale.

Mieux encore le Maroc semble avoir des irréductibles qui continue de cultiver à la manière de nos Ancêtres, se détournant du Maroc modernisé, ainsi nous avons deux modèles qui cohabite, l’agriculture semi-moderne et le modèle agricole libyen. Nous devons admettre que la 11eme place du Maroc dans les importateurs de blé est fortement inquiétante, elle rappel la sécheresse du à l’absence de culte à Anzar (Poséidon le Dieu des Eaux) et à l’industrie touristique qui consomme trop d’eau pour alimenter des golfs (encore un sport qui n’a pas sa place en terre libyenne car trop hydrovore). Néanmoins il faut rappeler que l’agriculture marocaine pèse pour 87% de la consommation annuelle en eau du pays, car il y a une exportation trop supérieur à la capacité de production, la mondialisation exige que le Maroc et l’Espagne soit les jardins du monde après avoir été les jardins de l’Europe. Nous sommes tributaire d’un système qui étouffe nos pays et les rend totalement vorace en eau au point de condamner les futures générations qui vont hériter d’un Maroc déséché, malgré cela le modèle marocain tient le coup et reste un exemple pour l’Algérie et l’Egypte, disons un moindre mal et non pas un idéal.

Nous parlerons du modèle agricole libyque idéal que nous souhaitons pour demain et qui rendra nos Peuples riches et prospères…


SOURCES :

https://lematin.ma/express/2020/hydrovore-lagriculture-marocain-pese-87-consommation-annuelle-eau/344779.html

https://www.lemaghrebdz.com/?page=detail_actualite&rubrique=Nation&id=98359

>> https://fr.tipeee.com/maroc-atlantis <<

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