Le Cyprès atlante

 

Cupressus atlantica Gaussen

Nom libyen : Azel

Le genre Cupressus se trouve autour de la Méditerranée, en Asie et en Amérique du Nord.

En Afrique du Nord, il existe une espèce spontanée qui est le Cyprès de l’Atlas, une espèce subspontanée qui est le Cyprès toujours vert, et trois espèces introduites : le Cyprès de l’Arizona (Cupressus arizonica), le Cyprès Lambert (Cupressus macrocarpa) et le Cyprès de Goa (Cupressus lusitanica).

Le Cyprès toujours vert comprend deux variétés, l’une appelée horizontale et l’autre pyramidale :

Cupressus sempervirens var horizontalis.
Cupressus sempervirens var stricta.

Cette espèce, dont l’aire est mal déterminée, est anciennement cultivée dans tout le pourtour méditerranéen.

Le Cyprès de l’Atlas est une espèce endémique du Maroc. Il a été considéré pendant longtemps comme une variété de Cupressus sempervirens, mais il n’a rien de commun avec lui. C’est Gaussen qui, en le décrivant le premier, l’a élevé au rang d’espèce.

On le trouve sur versant nord du le Haut Atlas dans la forêt de l’Aghbar vers le Tizi n’Test. De tempérament robuste, il est susceptible de s’adapter à des conditions sévères. Bien qu’il soit xérophile, il peut prospérer dans des climats assez humides.

Il s’élève en altitude entre 1.000 et 2.000 mètres, et s’intercale entre le thuya en bas et le chêne vert en haut. Il tient la même place avec le genévrier rouge, auquel il se mélange dans une ambiance de climat semi-aride froid.

Il est très longévif et peut atteindre 500 ans. Il ne rejette pas de souche mais, mais il peut rejeter de tige comme le thurifère, d’où sa forme souvent en candélabre.

Son bois est très apprécié des riverains du Haut Atlas qui l’utilisent comme perches, bois de service, planchettes d’école coranique etc. Il est aussi en arbre d’émondes pour la nourriture du bétail.

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