La faillite de l’écologie

Aujourd’hui au Maroc et un peu partout dans le monde, nous constatons le retour en force des sacs plastiques, signe évident d’une absence d’alternative sérieuse à ce fléau moderne.

 

Depuis déjà quelques années l’écologie ou l’écologisme pour être plus exacte échoue à faire passer ses idées, alors si cela ne fonctionne pas, il faut faire de la “com” et rien de mieux que de taper dans l’assiette des gens pour les sensibiliser, donc attention à ne pas tuer les abeilles sans quoi on n’aura plus de fleur pour nous bouquet ou de fruits pour nos corbeilles fruitières. Bientôt on vous dira de ne pas surconsommer de viande pour préserver certaines espèces dont le cuir ou la fourrure nous est indispensable à la confection de vêtements hivernaux luxueux. Comme si le ridicule ne tue pas, on nous menace encore et toujours plus en frappant bas, bientôt on nous expliquera que notre surconsommation aura pour conséquence un dérèglement hormonal grave, entraînant une incapacité sexuelle. En bref vous voilà prévenu, l’écologisme 3.0 ne reculera devant rien pour vous toucher.

 

Mais la vrai question c’est :

Devons nous être choqué ?

 

J’entend par là, “devons nous recevoir des mises en gardes”, sommes nous digne d’être averti après des années d’abrutissement, d’aliénation, de barbarisation et de nihilisme. N’avons nous pas été formaté pour devenir de petits égoïstes odieux et vidé de tout forme de spiritualité? Si la question n’est pas assez claire, faut il rappeler que nous avons récemment brisé l’un des tabous du corps humain en greffant une tête vivante sur un corps mort, faut il rappeler que nous avons exproprié des peuples autochtones de leur terre millénaire? Bien sur pas “nous” j’entend la grande nation mondiale de l’homme moderne, dont je ne fais pas partie bien entendu, mais que je critique à la première personne pour ne faire qu’un avec le sujet étudié, car vivre parmi de telles abominations a certainement renforcer l’exactitude de mon jugement à leur égare.

 

La réponse est évidement “non”, nous ne devons surtout pas attendre de l’homme moderne une prise de conscience, celle-ci ne se fera jamais et peu importe les menaces, qu’on leur disent qu’ils n’auront plus de bacon au petit déjeuné ou de tomate à midi n’y changera rien, ils sont à l’origine du mal et les maux ne sont que l’émanation de leur être, il s’agit d’un genre humain qui doit tout simplement disparaître au nom de la Vie, pas juste pour Nous les peuples tribaux, mais aussi pour notre Mère nourricière Gaïa.

 

L’écologisme perd son temps à vouloir convaincre un meurtrier né dans le meurtre de ne plus tuer, cela ne marchera pas et on pourrait même penser qu’il s’agit pour ces organismes écologiques d’une entreprise lucrative qui s’enrichit en jouant avec les émotions des gens, afin de promouvoir et vendre des produits vegan et éco-responsable, c’est donc une perversion d’une idée bonne au départ.

 

“Le chemin vers l’enfer est pavé de bonnes intentions.”

 

Finalement la vrai question qui se pose, c’est :

Avons nous besoin d’avoir un intérêt pour aimer?

 

L’écologisme est le résultat d’un concept barbare (moderne) qui est celui de l’économie, pour ainsi dire, économiser la nature, pourtant si pour les hommes aliéné (moderne) la nature est chiffrable et vu comme une ressource marchandable, nous les autochtones n’y voyons pas une richesse qui est l’objet d’un commerce, mais notre Mère Gaïa et les bienfaits qu’Elle nous accorde, donc en aucun cas la bouche qui reçoit ne doit mordre la main qui la nourrit.

 

En effet nous n’avons pas besoin d’être constamment menacé d’être privé de nourriture pour aimer Gaïa, nous l’adorons et l’aimons d’un amour religieux et sincère, nous sommes ses enfants et loyaux sujets, nous oeuvrons pour mériter ses bienfaits. Cependant nous n’attendons rien en retour, juste qu’Elle préserve nos peuples de la famine et du besoin. De tout temps l’Atlantide (Maghreb) a toujours été la terre de la corne d’abondance, elle n’est devenu semi-désertique que depuis que nous avons abandonné nos traditions et nos cultes envers notre Divine Planète. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce n’est pas de l’écologisme des Barbares, mais d’un mouvement libyque pour l’amour de Gaïa, car si les Hommes réapprennent à aimer leur environnement, alors ils le respecteront. On exige d’un homme qu’il aime sa femme avant de vivre avec elle, pourquoi en serait-il autrement pour la Terre? Si nous voulons vivre avec Elle, nous devons apprendre à l’aimer. Le lien spirituel fort qui unit les peuples civilisés à la Terre-Mère est la condition sine qua non pour établir un rapport sain entre nous et la Planète.

Laisser un commentaire