Le Mausolée de Chachkal un patrimoine libyque menacé

Notre mausolée libyque de Chachkal est en grand danger de disparaître, ici nous allons évoquer ensemble les différents problèmes que rencontre ce lieu saint et son identité, afin de rétablir la vérité et son véritable statut.

Plus connus sous le nom de “Sidi Ahmad Chachkal”, nom bien sur islamisé pour donner une connotation islamique, Chachkal est un personnage saint de l’époque libyque (pré-islamique) confondu avec le nom de l’un de ses héritiers converti à l’islam, le célèbre Sidi Ahmad qui a vécu selon les dires au XIIIeme siècle. Bien sur quand nous évoquons ces noms comme Chachkal dans les très nombreux lieux saints libyques à travers le Maroc on remonte dans l’antiquité bien avant l’islam et c’est cela qui dérange en finalité tous les détracteurs de ce lieu sacré. Les gens la surnomme aussi “le petit Mont-Saint-Michel marocain” car en effet le mausolée se situe à la plage, quand la marée monte, il devient une île, lui ainsi que son rocher situé à environ 60 mètre. Ce mausolée était avant tout libyque, avant de devenir un lieu islamisé, puis même une fois islamisé il entre en concurrence avec le temple de El de La Mecque, ce qui déplaît fortement aux islamistes.

Si il est connu pour être le “Mont Saint Michel” maure ce n’est pas pour jouer sur les mots, il y a une bien sur un intérêt, une volonté touristique de faire de cet endroit un projet d’attraction, de piller le patrimoine libyque des autochtones pour en faire un nouveau site touristique et revenu donc pour le pouvoir arabe en place. Cependant comme nous l’avons dit l’autorité arabe de la région rencontre un problème avec les islamistes qui eux veulent tout simplement le voir disparaître, en finir avec ses pèlerins qui viennent le visiter chaque année. Bien sur on notera un soupçon de rachidsystémie, ce comportement pathologique qui est de constamment vouloir comparer notre patrimoine à l’Europe, issus d’un certain complexe vis à vis du colonisateur barbare (français), même si bien sur l’idée est de populariser le site, cela fait oublier aux lecteurs son identité libyque pré-islamique qui renvoi à un culte de la mer, des Eaux (Amann).

“Le pèlerinage des pauvres.”

À trois kilomètres de Cap Beddouza (région Doukkala-Abda) se trouve le marabout de Sidi Ahmed Chachkal. Le lieu est connu pour son «pèlerinage des pauvres» datant de plusieurs siècles dans le passé, où plusieurs personnes viennent chaque année pour se recharger en spiritualité. Des traditions d’antan qui continuent de perdurer jusqu’au 21ème siècle.

Lors de la marée haute, un spectacle sublime s’offre aux visiteurs, puisque l’eau encercle le marabout, «comme le Mont Saint-Michel», décrit Fouad Rehouma anthropologue. «Malheureusement c’est en ruine et laissé à l’abandon», se désole l’homme de 62 ans qui vit à quelques pas du lieu. «C’est un lieu de pêche par excellence, un vrai bonheur», confie-t-il. Il faut creuser un peu plus dans l’histoire pour se rendre compte qu’autour de ce marabout des siècles d’une tradition de pèlerinage perdure.
Le marabout de Sidi Ahmed Chachkal donne sur une étendue de sable à l’infini au milieu de nulle part. Le vent de l’océan Atlantique frappe le visage des rares personnes qui se baladent dans les environs. L’air est pur et vivifiant. Le lieu de culte est construit autour d’un grand rocher, à quelques mètres se trouve un abri qui fait office de mosquée.

«Sidi Ahmed Chachkal est un personnage qui a existé au début du 13ème siècle (vers 1210/1220). C’était un disciple du saint patron de la ville de Safi : Sidi Mohamed Bensalah», selon l’anthropologue. Le saint de la ville avait une charge étatique de s’occuper du pèlerinage en accompagnant les caravanes depuis le littoral marocain jusqu’à La Mecque. A l’époque peu de personnes effectuaient ce pèlerinage et ne comprenaient pas ce qu’étaient les rituels du Hadj.

Fouad Rehouma explique :

«Ce saint s’occupait des initiations pour leur apprendre comment procéder pour faire le pèlerinage. Il a choisi ce rocher qui se trouve au Cap Cantin, au milieu de la plage.»

Sidi Mohamed Bensalah a demandé à Sidi Ahmed Chachkal d’apprendre aux visiteurs à faire les «circumambulations autour de la Kaâba». Il le faisait sur la plage autour du rocher où est construit le marabout actuel. Sidi Ahmed Chachkal décède, pourtant les habitants de la région ont gardé cette tradition jusqu’au 14ème siècle. Petit à petit, elle ne devint qu’un souvenir. «Vers le 17ème/18ème siècle, la pratique recommence, mais ils ont rajouté une chose, pour les personnes qui ne peuvent pas aller à La Mecque, elles peuvent faire leur pèlerinage à Sidi Ahmad Chachkal», raconte l’homme de 62 ans. C’est de là que nait l’appellation «pèlerinage du pauvre». Selon l’anthropologue, les «pèlerins» avaient «fait leur devoir», mais il n’avaient pas droit au titre de «Hajj». «Ils n’ont fait qu’aimer Dieu de cette façon-là», ajoute Fouad Rehouma. Le pèlerinage a lieu la veille de l’Aid El Kebir en même temps que celui de La Mecque.

A une cinquantaine de mètres du marabout se trouve un autre rocher «plus imposant que celui du saint». C’était un cimetière. «Les gens de la région l’appellent Jbel Arafa. Après le rituel de la Kaâba, ils vont redescendre du monticule et vont vers le jbel arafa pour y faire leur prière», ajoute l’anthropologue. Cependant la tradition commence à créer des contestations de la part de certains mouvements islamistes qui «considère que cette pratique est une hérésie», confie l’anthropologue. Et d’ajouter :

«Pour eux, si on veut aller à la rencontre de Dieu, il faut aller à La Mecque et non ailleurs. Ce malentendu a fait que la pratique est devenu un sorte d’illicite.»

De temps en temps des personnes viennent jeter des pierres sur les visiteurs «pèlerins» qui viennent au marabout. Dans les faits, les personnes qui viennent au marabout «sont dans l’infortune de la santé et de l’âme viennent s’y repentir et s’apaiser», déclare Fouad Rehouma.
«J’ai sollicité quelques contacts pour la sauvegarde du site. Mais c’est un peu compliqué avec les autorités de la ville vu cette compétition autour de la lecture religieuse du lieu.»

Au milieu de la plage, à une soixantaine de mètre du marabout se trouve un puit. «Des archéologues ont analysé la roche et pensent que ce puit existe depuis l’époque romaine», renchérit l’homme de 62 ans. «Ils y trouvaient l’eau en abondance pour alimenter le navire. L’eau était soit douce, soit saumâtre». Une bassine en pierre creuse est posée à côté du puit, «elle est vraiment ancienne aussi», révèle Fouad Rehouma.

En effet le site n’est pas seulement un lieu de culte islamique, ceci n’est que la coquille, l’apparence donné aux profanes, mais le mausolée de Chachkal était autrefois lié à un culte anzarite (neptunien), la fascination de nos ancêtres Atlantes pour leur Dieu suprême a conduit certains à édifier de nombreux lieux de culte libyque prêt de la mer, on peut en observer un peu partout en Hespérie (Maghreb), néanmoins beaucoup on été engloutie en punition de s’être détourné de la religion libyque. Rapepelons nous de l’histoire d’Atlantis, la capitale impériale des Atlantes, elle fut englouti en punition pour avoir oublié le culte d’Anzar (Poséidon), s’être enorgueillit sur terre et détourné de la voie divine au profit du matérialisme. Une telle histoire aurait due marquer nos ancêtres et servir de leçon aux Atlantes rescapés de la catastrophe, mais la perversion est revenu et nous savons jusqu’où la déchéance nous à mener quand nous nous retrouvons à adorer le Dieu Ellah et à parler la langue des pires peuples au monde.

 

 

En effet on peut parler de châtiment divin pour avoir abandonné la religion libyque de leur ancêtre, puis qu’une ville du nom de Tighaline existait en ce lieu du mausolée de Chachkal, mais elle fut engloutie et abandonné, le célèbre commandent Cousteau voulait l’explorer juste avant sa mort et le mystère est resté entier, ni les autorités compétentes, ni les pseudo-mouvements berberistes que sont les néopuniques (amazighistes) n’ont cherché à sauver ce patrimoine oublié. C’est justement pour ces raisons et bien d’autre que nous n’avons pas énuméré que nous les Atlantes, les serviteurs de la renaissance libyque authentique, les véritables fils d’Atlas devons explorer les lieux et sauver ce qui doit être sauver, avant que tout ne disparaisse dans les abîmes de l’ignorance nationale pour ne pas dire islamique.

Nous ne devons plus jamais laisser notre patrimoine entre les mains d’islamiques arabisés, ni de néopuniques laïcards amazighistes, car l’un comme l’autre ignore et méprise notre patrimoine religieux et spirituel. Si les islamiques menacent les pèlerins il faut que nous soyons mobilisé et capable de les chasser des lieux et leur passer l’idée d’y revenir, car si nous ne sommes pas capable de défendre nos lieux saints c’est que nous ne vivons plus chez nous, mais que nous sommes prisonniers d’une entité étrangère. Bien sur le mausolée de Chachkal n’est qu’un problème parmi tant d’autre, malheureusement d’autre mausolée sont voué à disparaître, certains sont déjà pillé et profané, sans oublié que nos lieux sacrés sont considéré comme ne faisant pas partie du patrimoine national.  Même si à ce jour les mausolées libyens sont convertis en véritable foyer du maraboutisme almoravide (islamique), ils sont pour certains d’ancien lieu sacré libyque, les sauver de l’envahisseur arabe et du libyen (nord-africain) islamisé jusque dans la moelle est une chose impossible pour le moment, mais nous devons tout de même les visiter afin d’honorer nos ancêtres et les Dieux. Petit à petit la foi libyque reviendra et tout les Libyens seront fières d’avoir leur propre pèlerinage d’un degré spirituel mille fois supérieur à celui de La Mecque, et des myriades de croyants naîtront, patience en Anzar notre symbole de fierté et de joie. Nous émergerons des ténèbres de l’islamisme (l’ignorance) et de l’athéisme (l’orgueil).

Anzarokan 

 

 


Source :

https://www.yabiladi.com/articles/details/52653/nomad-19-sidi-ahmad-chachkal-petit.html

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