Cyrène fondatrice de l’Athènes libyenne

 

Dans la mythologie, Cyrène, fille d’Hypsée (Roi des Lapithes), était une nymphe chasseresse d’une beauté extraordinaire. Connue pour sa formidable beauté et ses talents de chasseresse, elle parcourait le territoire de son père pour en chasser les bêtes féroces et ainsi protéger le troupeau royal.
La légende raconte que c’est en la voyant dompter un lion que Apollon tombe sous le charme et décide de l’enlever. Il l’emmène en Libye dans un char d’or où il érige une ville à son nom.
De lui, elle aura deux fils : Aristée qui cultive l’olivier, fait du fromage et s’occupe des abeilles pour le bien des hommes et le devin Idmon.
 
Dans une autre version, Eurypyle, roi de Libye, offrit son royaume à quiconque parviendrait à tuer le lion qui ravageait son pays. Cyrène y parvint et fonda la ville qui porte son nom.
Cyrène, l’ancienne ville grecque (en actuelle Libye), est l’une des plus ancienne ville de l’antiquité et donne son nom à la région la Cyrénaïque, qui est encore utilisé aujourd’hui. Ancien évêché, elle se situe dans la vallée de Djebel Akhdar.
 
Aujourd’hui ce qui advient du site archéologique :



Cyrène est aujourd’hui un site archéologique près du village de Shahat. Il abrite le Temple d’Apollon qui fut construit dès le VIIe siècle av. J.-C.. Parmi les structures anciennes, on compte aussi un temple de Déméter et un temple encore en partie enfoui de Zeus qui fut intentionnellement endommagé sur ordre de Kadhafi pendant l’été 1978. Dans le temple de Zeus, envahi par les chevaux et les vaches des élevages voisins, l’archéologue Abdul Rahim Sharif veille sur les vestiges ouverts à tous les vents. À l’en croire, Kadhafi n’aimait pas Cyrène, restauré sur ordre de Mussolini. Le Duce y voyait un symbole de cet « Imperium Romanum » qu’il s’était juré de ressusciter en dominant la Libye. « Kadhafi considérait les antiquités comme des symboles de l’impérialisme italien, explique le chercheur. Sous son règne, l’histoire de l’Antiquité n’était pas enseignée aux écoliers. Jamais il n’est venu visiter le site. Sans l’UNESCO, qui l’a classé au patrimoine mondial en 1982, il l’aurait probablement détruit.»

Une grande nécropole de près de 10 km² se trouve entre Cyrène et son ancien port d’Apollonia. Cette nécropole est l’une des plus importantes de l’Antiquité. Elle a été utilisée du VIe siècle av. J.-C. jusqu’au IVe siècle. Elle comptait 1 200 caveaux creusés dans le roc et des milliers de sarcophages individuels en plein air.
 


Dans ce climat d’arabisation profond de la conscience du peuple berbère libyen, il était évident que la volonté était de détruire toute trace de l’histoire antique voir préhistorique afin d’édifier une marche forcé vers l’islamisation forcé qui mènera aujourd’hui la Libye à être un pays arabe. A ce jour très rare sont les berbère autochtone qui peuvent prétendre à la restauration et à la sauvegarde de leur patrimoine mais les fils de Libye reste profondément marqué par la conquête arabo-musulmane qui a considérablement altéré leur identité et leur volonté de recherche historique et archéologique. La volonté politique de l’ancien dictateur arabo-musulman marxiste Kadhafi fut de persécuté toute présence berbère en Libye afin d’éteindre à la foi ce passé antique et civilisationnel qui aurai poussé à la recherche de ces anciens patrimoines. Ce n’est non pas seulement que le temps a eu raison de la grande ville antique de Cyrène, mais que cette ville fut profondément abandonné. 



Il y eu effectivement une véritable haine de Kadhafi envers Cyrène et sa région la Cyrènaïque. Ce n’est pas par hasard si justement la révolution libyenne de 2011 est venue de cette région. Précisement de Benghazi, une ville voisine de la Cyrènaïque, ces la vengeance de la vrai Libye antique sur l’oppression arabo-musulmane me direz-vous et bien non, les révoltés sont des berbères arabisés qui luttèrent avec le soutien de force étrangère (OTAN) contre le dictateur. De cette lutte résultera serte une libération et une véritable reconnaissance de la Cyrènaïque, néanmoins sous l’hégire d’un gouvernement fortement à influence islamiste et arabique, ce n’est que bien après que des loi fur voté pour écarté la question islamicoreligieuse du politique officiel. Malheureusement cela n’aura pas donné une vrai reconnaissance de la nature berbère de la Libye ni un retour dans le système scolaire d’une étude pédagogique sur l’antiquité libyenne.
 
A l’Est de Bengazi, Cyrène, l’une des principales villes hellénistiques, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, a été épargnée.
La révolution a amené beaucoup d’insécurité et de ce faite le patrimoine que représente Cyrène et bien d’autre héritage de la Libye antique à travers le pays ne sont plus en sécurité. La situation sur le terrain n’est pas stabilisée: « Après un conflit, c’est toujours dangereux, souligne Francesco Bandarin, directeur du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco. Les armes circulent, certains groupes armés pillent. » Comment lutter conter ce fléau? C’est d’abord le rôle de la population de protéger les sites libyens. La majorité des habitants sont conscients de la richesse du patrimoine, surtout ceux qui vivent près des sites du Nord-Est de la Libye. Et il revient au nouveau gouvernement libyen d’informer ses concitoyens afin de restaurer et sauvegarder l’Athènes libyenne.

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