La véritable signification du symbole libyque Z

 

Z comme Zeus :

“Z” comme Zeus, mais aussi comme “arme”,  en effet ce symbole libyque désigne bien l’arme du Dieu libyen Ammon, son divin Foudre (au masculin), mais pour comprendre sa signification il faut remonter dans le temps, revenir en Terre ammonienne, en Libye et en Egypte.

Z vient du zêta, 6e lettre de l’alphabet hellénique (Ζ en capitale et ζ en minuscule). Présent dans les premiers modèles de l’alphabet romain, descendant directement de l’alphabet étrusque, le Z, inutile aux Romains, a été supprimé au ive siècle av. J.-C. : le son qu’il représentait s’étant transformé en “r”, n’existait plus. Il fut remplacé par G puis réintroduit au ier siècle av. J.-C. par les Romains qui en eurent à nouveau l’utilité pour noter des mots empruntés à l’hellène ancien. Ils l’ont réintroduit et relégué à la fin de l’alphabet.

Zêta ou dzêta (capitale Ζ, minuscule ζ ; en grec ζήτα) est la 6e lettre de l’alphabet hellénique, précédée par epsilon et suivie par êta. Dérivée de la lettre zayin de l’alphabet phénicien, elle est l’ancêtre de la lettre Z de l’alphabet latin et de la lettre З de l’alphabet cyrillique.

Dans le système de numération grecque, zêta vaut 7, bien qu’étant la sixième lettre de l’aphabet. Cette position est due à l’ancienne existence du digamma, une lettre archaïque originellement située entre l’epsilon et le zêta, qui a disparu de l’alphabet grec mais perdure dans la numération grecque.

Le son représenté par zêta en grec ancien n’est pas connu avec certitude. Dans le grec archaïque d’Athènes et du nord-ouest de la Grèce, la lettre semble représenter /dz/ ; en attique, à partir du ive siècle av. J.-C., elle semblerait noter soit /zd/ ou /dz/ et il n’existe aucun consensus sur la question.

La lettre zêta tire peut être son origine de la lettre correspondante de l’alphabet phénicien.  Celle-ci provient peut-être de l’alphabet protosinaïtique, une écriture utilisée dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, elle-même probablement dérivée de certains hiéroglyphes égyptiens ; la lettre phénicienne, zayin, semble signifier « arme ». L’alphabet phénicien atteint une forme plus ou moins standard vers le xie siècle av. J.-C.. Sa 7e lettre est une consonne (l’alphabet phénicien est un abjad qui ne note pas les voyelles) correspondant probablement au son [z] ou [dz].

 

Le minuscule de la lettre “Z” en hellénique ressemble à un éclaire et dans l’alphabet romain contemporain elle forme un zigzag comme pour styliser la foudre qui frappe. Bien sur tout cela n’est pas une coïncidence, mais bien des indicateurs du sens originel de cette lettre, néanmoins les alphabets connu pour être les plus anciens du monde n’explique pas pour autant son origine ammonienne, en effet il serait nécessaire d’étudier les alphabets libyques et les anciens hiéroglyphes pour déceler l’origine divine de ce symbole.

 

 

Z comme Zeus vous avez dit ? Et en effet vous êtes même loin du compte, de son nom romain Jupiter, notre Dieu libyen est incarné dans le Cosmos par la plus grande des Planètes de la Galaxie, qui porte son nom. Cependant il est tout à fait admirable de constaté que si “Z” est la sixième lettre de l’alphabet hellénique, la Planète Jupiter est aussi le sixième astre planétaire de notre système solaire.

 

 

Chez les Berbères dans l’alphabet tamacheq on retrouve parfois le Z dit “AZA” ou “YAZ” sous la forme d’un double trident verticale symbolisant le Foudre de Zeus (Amaun, Amen, Ammon), pourtant on ne le retrouve que très rarement dans les écritures anciennes et encore moins dans les gravures libyques du désert Ténéré (Téthys), d’où son étrangeté, en effet il n’existe pas sous cette forme dans l’alphabet libyque atlante (maghrébin), seul les Touaregs en font usage et il a été introduit dans l’alphabet de synthèse inventé par les instances pro-coloniale comme l’académie berbère et l’IRCAM. La raison à cela est simple, le Dieu Zeus est une Divinité propre à la Libye Orientale (Cyrénaïque et Egypte), il est surnommé dans la mythologie égyptienne “Amon le sablonneux”, car en effet sa ville est Ammonia (Siwa) qui se situe dans le désert et son empire est celui des Oasis, on apprend aussi des Touaregs que chez eux ce Dieu est le plus important, ils nomment d’ailleurs leur Roi par “Amenokal” en référence à leur ancien culte de Amen (Zeus). Il est donc pas étonnant de trouver ce “Z” en forme de Foudre chez les Berbères, cependant dans notre culture atlantique c’est le même symbole tourné vers l’horizontale que nous retrouvons et qui a une autre signification que nous expliquerons dans une future publication. La verticalité du Z libyque renvoi à la foudre qui tombe du ciel et s’abat sur la Terre et les Hommes, il ne doit pas être confondus avec son homologue horizontal.

 

Le Foudre, l’arme de Zeus :

 

En effet si “Z” signifie “arme” c’est qu’il incarne l’arme Divine de Zeus, son symbole le plus fort qui a terrifié les Titans lors de la Titanomachie. Cependant si dans l’alphabet berbère (touareg) il est dit “AZA” ou “YAZ”, il serait capital d’en comprendre la symbolique, notamment la forme du harpon (YAZ) qui rappel étrangement la vision des Hellènes qui décrive parfois le Trident de Poséidon comme une sorte de harpon, car en effet les deux Divinités frères sont intimement lié dans le combat et leur armes sont représenté par le même symbole. Cependant ici ce qui nous intéresse c’est l’arme de Zeus (Amaun) qu’il brandis presque à la verticale.

Dans la mythologie grecque et romaine, le Foudre (en hellénique ancien κεραυνός / keraunós), au masculin, est un faisceau de dards enflammés en forme de zigzag représentant la foudre. Le foudre est notamment l’arme et l’attribut de Zeus (Jupiter).

Le Foudre est fabriqué par les oncles de Zeus, les trois Cyclopes ouraniens : Argès ajoute la lueur, Brontès l’orage et Stéropès les éclairs.

Lors de la Titanomachie, les Cyclopes le remettent à Zeus en reconnaissance de leur libération. Ce dernier l’utilise comme arme pour renverser Cronos et les autres Titans, devenant ainsi seul maître des Dieux.

Le Foudre possède trois éclairs : le premier pour avertir, le deuxième pour punir et le troisième pour la fin des temps, afin de détruire le monde.

Le Jupiter étrusque, qui s’appelle Tinia, a pour fonction d’avertir les humains et de les punir à l’occasion; à cet effet, il possède trois foudres. Il peut lancer le premier de son plein gré, en guise d’avertissement; mais pour lancer le second, qui est aussi prémonitoire, il lui faut obtenir le consentement des douze Dieux consentants ou complices. Le troisième foudre est la punition : celui-là ne peut être déchargé qu’avec l’assentiment des Dieux supérieurs ou cachés, Dii superiores, involuti.

 

Le Foudre de Zeus dans la mythologie sumérienne et mésopotamienne :

 

Dans la mythologie sumérienne et mésopotamienne on retrouve deux Divinités avec un Foudre (AZA) où on voit très clairement la forme du “Z” actuel, chez les Sumériens Zeus est représenté tenant une arme divine dans chaque main, cependant il semble qu’il est changé de nom à travers les âges, car en effet nous sommes face à deux Divinités répondant parfaitement aux attributs de Amaun. Pour comprendre ce phénomène, il faut bien entendu faire de la mythologie comparée et revenir à l’âge de l’Atlantide quand la bonne nouvelle et la connaissance des Dieux fut enseigné par les Atlantes au reste du monde, c’est à ce moment là que Sumer reçu son savoir et ce qui explique la présence de même Divinité chez différents peuples.

 

Parmi les Dieux portant le AZA nous avons :

Adad :

Nom sémitique du Dieu mésopotamien qui présidait à la pluie, à l’orage, aux tempêtes et aux autres phénomènes atmosphériques. Il a progressivement absorbé la personnalité de son équivalent sumérien Ishkur.
Adad, que l’on représente généralement debout sur un taureau et tenant à la main les foudres, est le Dieu de l’éclair, de la tempête. C’est lui qui déchaîne les orages, fait gronder le tonnerre, et courbe les arbres sous la fureur des vents. Enveloppé dans la nuée sombre, il rugit de sa voix puissante. Lorsque Bel a décrété le déluge, Adad est l’exécuteur des volontés du Dieu son tumulte atteint jusqu’aux cieux.

Adad cependant n’a pas que cet aspect terrible. La pluie qui dévaste est aussi la pluie qui féconde. De même, Adad, Dieu de la tempête, est également le dieu qui amène le bon vent, et, à sa suite, la pluie bienfaisante. Il est le Dieu de l’inondation qui fertilise et c’est par sa faveur que chaque année, à l’époque des crues, la terre se couvre du limon nourricier. Aussi lorsque Bêl voulut punir les hommes par une série de fléaux, il s adressa d’abord à Adad :

En haut, Adad épargna la pluie; – Elle fut obstinée, en bas, la crue, elle ne monta plus dans la source; – Le champ diminua ses profusions.
Enfin, Adad partageait avec Shamash le privilège de révéler l’avenir; il était, lui aussi, le « seigneur de la vision ».

Nous comprenons donc ici que Adad est plus probablement le nom sumérien de Anzar (Poséidon) et qu’il tient non pas un Foudre mais un Trident, cependant l’énigme reste entière, il nous faudra plus de recherche pour pouvoir statuer sur la question, à savoir si il s’agit bien de notre Dieu de la Pluie ou d’un syncrétisme. En ce qui concerne le taureau on le retrouve souvent comme symbole de sacrifice chez les peuples lié à Poséidon et bien sur Zeus lui-même se change en boeuf pour séduire la princesse Europa, ce qui laisse cette question en suspend.

 

Marduk :

Marduk ou Mardouk est le Dieu de la ville de Babylone, où il siégeait dans son temple « au pinacle surélevé » (Esagil), en compagnie de son épouse Sapanîtu, ou Zarpanîtu. Les mésopotamiens en faisaient le fils aîné d’Êa et de la Déesse Damkina. Dieu agraire d’importance secondaire à l’origine, il acquiert toute son importance sous le règne de Nabuchodonosor (XIIe s. avant notre ère). Le Poème de la Création, l’épopée babylonienne des origines du monde, écrit à cette époque, est destiné à justifier cette promotion. Marduk finira par supplanter Enlil (en en absorbant les attributions) comme Dieu suprême du panthéon. On lui associe le dragon et la planète Jupiter.
Divinité locale à l’origine et envisagé comme une des multiples manifestations du soleil, ainsi que l’indique la forme étymologique de son nom Amar-utuki « éclat du soleil » , il devint le chef du panthéon assyro-babylonien et prit le pas sur les autres divinités poliades, à partir du jour où la prépondérance politique de Babylone fut définitivement reconnue. Sa personnalité se confond dès lors avec celle de Bel, le fils aîné d’Êa ; c’est pourquoi on le nomme souvent Bel-Marduk, et il préside à la plus grosse et à la plus brillante des planètes, Jupiter. On l’appelle « le Dieu qui mesure la marche du soleil, le prince des légions stellaires »; il est qualifié de « juge, soutien de la Royauté, Dieu des légions, celui qui marche devant Êa ». On l’invoque comme il suit dans un hymne en soit honneur :

Roi de la surface de la Terre, Roi des contrées,
Fils aîné d’Êa, qui ramènes le Ciel et la Terre (dans leurs mouvements périodiques),
Grand seigneur de la surface de la Terre, Roi des contrées, Dieu des Dieux.
du Ciel et de la Terre, qui n’as pas d’égal,
serviteur d’Anu et de Bel, miséricordieux entre les Dieux,
miséricordieux qui rappelles les morts à la vie,
Marduk, Roi du Ciel et de la Terre, Roi de Babylone, Seigneur du E-Sagil
Seigneur du E-Zida, Seigneur du E-Mah-bilat; à Toi sont le Ciel et la Terre, à toi sont ensemble le Ciel et la Terre, à Toi est le charme de vie, à Toi est le philtre de vie,
à Toi est la clôture brillante de l’ouverture de l’Océan!
L’ensemble des hommes,
Tous les êtres vivants, désignés par un nom, qui existent à la surface de la Terre, les quatre régions célestes dans leur totalité,
les Archanges des légions du Ciel et de la Terre, tous tant qu’ils sont.

Ô Marduk! Roi du Ciel et de la Terre,
j’ai invoqué ton nom, j’ai invoqué ton coeur; que les Dieux glorifient ton nom! qu’Ils bénissent celui qui t’est soumis!
Sous le nom mystique de Silik-mulu-hi, Bel-Marduk est l’une des principales Divinités invoquées dans les incantations magiques. Son rôle est non moins important dans l’épopée cosmogonique où Il lutte pour défendre le monde organisé, contre les puissances du chaos, Anu, Tiamat et leurs agents subalternes.
Le combat de Marduk et de Tiamat forme un des plus importants chapitres de la grande épopée babylonienne. Jouant le rôle du serpent tentateur dans la Genèse, et prenant la figure d’un animal monstrueux, Tiamat, la source du péché, induit l’humain à désobéir aux règles établies par Êa, l’intelligence Divine. Alors, les Dieux arment, de la foudre et de la harpè, Marduk qui précipite Tiamat dans les enfers. Le dithyrambe qui suit est placé dans la bouche de Marduk, au moment où les Dieux célestes viennent de l’équiper pour ce grand combat :

Devant la terreur de ma force immense, puissante comme celle d’Anu, qui oserait résister?
Je suis le maître; les montagnes escarpées qui élèvent leurs têtes jusqu’au ciel, tremblent devant moi;
La montagne d’albâtre, de lapis et d’onyx, je la tiens dans ma main.
Archange de la terre, comme un oiseau de proie fond sur les passereaux,
Dans la montagne, par ma vaillance héroïque, je décide la querelle.
Dans ma main droite, je tiens le disque de feu;
Dans ma main gauche, je tiens le disque de carnage.
Le soleil à cinquante faces, arme de ma divinité, je le porte;
Le vaillant, qui brise les montagnes, le soleil dont l’action ne cesse pas, je le porte.
L’arme qui, comme l’ogre, agit merveilleusement tout autour d’elle, je la porte.
Celle qui brise les montagnes, l’arme puissante d’Anu, je la porte.
Celui qui courbe les montagnes, le poisson aux sept nageoires, je le porte.
La lame flamboyante de la bataille, qui dévaste et désole le pays rebelle, je la porte.
La harpè qui bouleverse les rangs, glaive de ma divinité, je la porte,
Celle aux atteintes de qui la montagne n’échappe pas, la main du mâle puissant de la bataille, je la porte.
La joie des vaillants, la lance qui fait la force dans la bataille, je la porte.
Le lacet qui s’attache à l’homme, et l’arc de la foudre, je les porte.
La massue qui écrase les demeures du pays rebelle, et le bouclier de la bataille, je les porte. La trombe de la bataille, l’arme aux cinquante têtes, je la porte.
Pareil à l’énorme serpent à sept têtes, ayant le … à sept têtes, je le porte.
Pareil au serpent qui bat les flots de la mer, attaquant l’ennemi en face,
Dévastatrice dans la violence des batailles, dominatrice du ciel et de la terre, l’arme aux sept têtes, je la porte.
Faisant jaillir son éclat comme celui du jour, le Dieu qui échauffe l’Orient, je le porte. Créateur du ciel et de la terre, le Dieu dont la main ne rencontre pas d’adversaire, je le porte.
L’arme qui remplit le pays de la terreur de sa force immense,
Dans ma main droite puissamment, le projectile d’or et d’onyx …
On se souvient que dans le récit des premiers chapitres de la Genèse biblique, Yahveh place à la porte de l’Eden « pour garder le chemin de l’arbre de vie », avec les Kérubim, une arme qualifiée « la lame flamboyante du glaive qui tourne. » Il s’agit probablement d’un instrument analogue au tchakra des Indiens, disque aux bords tranchants, au centre évidé, que l’on projette horizontalement après l’avoir fait tournoyer autour des doigts, de manière à lui imprimer une rotation rapide sur lui-même. Ce disque tranchant, pareil, sans doute, aux roues qu’Ezéchiel décrit à côté des Kérubim de sa vision de la Merkabah, nous en avons la description complète dans le dithyrambe en l’honneur de Marduk, que nous venons de rapporter. Marduk est muni d’une panoplie complète, harpè, lance, lasso, arc, massue et bouclier; il tient
sur chacune de ses mains un disque tournoyant. C’est là son arme la plus formidable, celle qui assure le mieux sa victoire, celle qu’il décrit avec le plus de complaisance et avec abondance de métaphores. 

 

Conclusion :

Le Z de Zeus est bien le symbole de l’arme Divine “le Foudre” que l’ont retrouve chez les Libyens, plus précisément chez les Touaregs, il est représenté ainsi avec sa forme de double trident vertical chez différent peuple qui conforme la forme et les alphabets du monde méditerranéen en confirme le fond. Ainsi si aujourd’hui le “AZA” est utilisé dans les mouvements identitaires libyens comme un symbole de renaissance ce n’est pas juste parce que c’est une lettre libyque ou parce qu’il signifie “homme libre” ou autre croyance populaire inventé de toute pièce, mais bien parce qu’il incarne la croyance en notre Dieu guerrier, défenseur de notre liberté. C’est donc bien un symbole libyque religieux, symbolisant l’ordre Royal Divin et la lutte contre le Chaos et la tyrannie de EL (Allah).

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